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5 bonnes raisons de faire silence dans vos projets

François DeboisResponsable Innovation

En tant que chef de projet, vous devez mobiliser vos talents d’écoute pour bien comprendre les besoins de vos clients internes ou externes.

Dans un récent billet du blog du manager commercial, Gaëlle Menin-Urien nous invitait à découvrir un outil qui est à notre portée à tous, mais que nous utilisons finalement assez peu : le silence.

Avec l'autorisation de Gaëlle, que je remercie au passage, je vous livre une version projet-ifiée de ce billet.

Voici donc 5 moments précis pour lesquels savoir se taire constituera un atout supplémentaire dans la relation client-chef de projet.

1. Faire silence pour écouter

Vous avez appris à commencer un entretien à poser des questions pour bien cerner besoins et motivations du client, pour comprendre les enjeux du projet. Vous avez préparé une véritable stratégie de questionnement, vous commencerez par poser telle question, relancerez ensuite sur tel domaine, creuserez tel aspect du besoin client. Et si vous essayiez de faire autrement? Pourquoi ne pas démarrer par une question qui donne envie à votre client de prendre la parole et de la garder, en le laissant mener l’entretien, quitte à accepter que votre client prenne des chemins un peu détournés ? Vous pourriez être surpris par la qualité et la profondeur des informations que vous obtiendrez ainsi.

2. Faire silence pour relancer

Quel chef de projet n’a pas déjà vécu cette situation : vous posez une question à votre client qui vous y répond assez naturellement. Vous pensez avoir fait le tour de la question et décidez de relancer l’échange en posant une autre question. Mais êtes-vous bien certain que c’est le cas, que votre client a dit tout ce qu’il avait à dire? Là aussi, prenez le temps de laisser le client faire son cheminement. Taisez-vous, prenez des notes si cela vous aide à bien gérer le silence qui peut alors s’installer et peut parfois vous paraître gênant. Et posez-vous cette question : est-il gênant pour moi ou pour le client ?

3. Faire silence après une démonstration

Vous avez argumenté, mis en avant l’adéquation de votre solution avec les besoins du client, souligné les bénéfices pour l’entreprise. Vous pouvez valider l’intérêt du client en utilisant une question comme « qu’en pensez-vous? », « qu’est-ce qui vous plait dans cette proposition? ».  C’est une technique efficace, mais vous pouvez également vous taire à cet instant précis. Vous avez fourni beaucoup d’informations en peu de temps à votre client, il a besoin de digérer ces informations, de les connecter par lui-même à son besoin, de faire le tri, de mûrir sa décision. Laissez-lui ce temps d’intégration des informations : taisez-vous d’abord, pendant 20-30 secondes; puis, si besoin, relancez par une question de validation.

4. Faire silence après une objection

Peu de comités de pilotage se déroulent sans qu’une objection ait été émise par le client du projet. Face à cette objection, votre premier réflexe est certainement de questionner pour bien en comprendre la nature, ce qui la fonde, ce sur quoi votre client a besoin d’être rassuré, convaincu. Vous pouvez le questionner… et vous pouvez également tout simplement vous taire. Faire silence à cet instant précis est en soi une preuve d’intérêt pour l’objection, autant qu’une invitation implicite à ce que le client en dise plus. Vous pouvez conclure cet instant de silence par une relance simple en reprenant les mots du client : « c’est tout de même très compliqué, votre solution ! »…. « …. compliqué? », par exemple.

5. Faire silence après une demande d'effort additionnel sur le projet

Vous avez fait une offre solide, l’avez bien argumenté, avez traité les objections… arrive le moment – pas toujours, heureusement !- où le client vous demande un effort : livrer un mois plus tôt, réduire le budget, ajouter des éléments au périmètre initial… demandes auxquelles vous ne souhaitez ou ne pouvez accéder. Vous pouvez dire NON de suite, argumenter, expliquer,  justifier votre position. Mais avant de faire cela, commencez par vous taire, ne serait-ce qu’une dizaine de secondes. Ce faisant, vous envoyez le message implicite que la demande du client ne déclenche aucune fébrilité chez vous. Il m’est arrivé de le pratiquer et de voir que c’est finalement le client qui se retrouvait en position de justifier sa demande…

Alors, convaincus ?

3, 2, 1... chuuuuuut!

Ecrit par

François Debois

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